Le chef de l’Etat, Faure Gnassingbé, a présidé le vendredi 24 janvier, la commémoration marquant le 51ème anniversaire de l’attentat de Sarakawa, avec à ses côtés le premier ministre, Victoire Tomégah-Dogbé, le président de l’Assemblée nationale, Sévon-Tépé Kodjo Adédzé, en plus d’autres personnalités.

A 15h37 mn juste, en référence à l’heure du crash, le chef de l’Etat a déposé une gerbe à la stèle du mausolée de Sarakawa. Ce dépôt a été suivi de la sonnerie aux morts, de l’audition du message du père de la nation togolaise, du témoignage du Gal Améyi, ainsi que l’allocution de circonstance du ministre de l’administration territoriale, Col. Awaté Hodabalo et la prestation des chorales et fanfares.

Le ministre Awaté a salué la présence du chef de l’Etat qui répond toujours à ce rendez-vous de mémoire et d’hommages à tous ceux qui sont morts pour le Togo. Pour lui, leur sacrifice rappelle à tous, le sens de la loyauté, du patriotisme, du respect des valeurs civiques et citoyennes et du refus de la corruption à l’image du père de la Nation. Il a relevé les impacts de cette victoire de feu président Eyadèma, traduite par la nationalisation de la Compagnie togolaise des mines du Bénin (CTMB) le 4 février 1974 qui a permis au Togo de disposer de beaucoup de ressources financières, pour construire certaines infrastructures. Le ministre a ensuite dressé le bilan de la politique de développement et de paix du chef de l’Etat, au plan national et international, en faveur du mieux-être des populations togolaises et au climat de paix dans la sous-région.

« Le combat de Sarakawa est loin d’être diffèrent de celui que nous menons aujourd’hui contre le terrorisme. Si l’impérialiste a mordu la poussière en 1974, ce n’est pas un demi-siècle après, à l’heure du panafricanisme et de l’éveil de la conscience africaine, qu’il aura le dessus sur nos nations », a-t-il relevé. Il a enfin réitéré la détermination du peuple togolais à soutenir la politique du chef de l’Etat à faire durablement de « la terre de nos aïeux, l’or de l’humanité ».