Ce 10 décembre 2024, la Journée Internationale des Droits de l’Homme est célébrée dans un contexte alarmant pour le Togo, selon l’Association des Victimes de la Torture au Togo (ASVITTO). À travers un message fort, le président de l’association, Kao Atcholi, a exprimé son indignation face à ce qu’il qualifie de déclin significatif des droits humains dans le pays ces dernières années.

Dans un tweet publié à l’occasion de cette journée symbolique, Kao Atcholi n’a pas mâché ses mots : « Journée internationale des droits de l’homme : Le bilan du respect des droits humains est en recul considérable au Togo ces dernières années. Toutes les libertés fondamentales sont sacrifiées sur l’autel d’un refus systématique de l’alternance politique par la torture, les emprisonnements et les assassinats. »

Pour le président de l’ASVITTO, la situation s’est aggravée depuis le coup d’État constitutionnel du 26 mars 2024, qui, selon lui, a porté un coup fatal à la démocratie et aux droits de l’homme au Togo. Il déplore que « le droit du peuple à disposer de lui-même par le suffrage universel a été supprimé et le pays placé sous le joug de la baïonnette. »

Kao Atcholi pointe également du doigt l’inefficacité des mécanismes nationaux et internationaux censés protéger les droits humains. Il estime que l’échec de ces acteurs a permis au régime en place de poursuivre ses abus en toute impunité, bafouant ainsi les principes fondamentaux inscrits dans la Déclaration universelle des droits de l’homme (DUDH).

L’appel de l’ASVITTO est clair : il invite les Togolais et la communauté internationale à « s’indigner et défendre les droits de l’homme avec Éthique. » L’association exhorte à une mobilisation pour restaurer la dignité des citoyens et mettre fin aux violations des libertés fondamentales.