L’année scolaire 2024-2025 a démarré ce lundi 09 septembre 2024 avec la rentrée pédagogique qui réunit le corps enseignant une semaine avant la reprise effective des cours.  Dans une note circulaire publiée en début de semaine, le ministère des enseignements primaire et secondaire affiche les grandes ambitions et défis de la nouvelle année scolaire.

Placée sous le thème « Une école au service des compétences réelles de la vie », la rentrée scolaire 2024-2025 est une année d’action qui va engager « tous, chacun à son niveau et selon ses compétences pour bâtir ensemble un système éducatif fort et de qualité ». Elle se « repose sur les projets de la feuille de route gouvernementale, notamment les projets P9, P10 et P11 et le bilan de la mise en œuvre des orientations de l’année scolaire 2023- 2024 », informe-t-on.

7 projets phares seront mis en œuvre au courant de l’année. Ils sont détaillés dans la note adressée au Doyen de l’IGE ; aux directeurs centraux ; aux directeurs régionaux de l’éducation ; aux Chefs d’inspection ; aux chefs d’établissement ; aux enseignants et aux élèves. Ils concernent notamment : « les écoles-projets, le déploiement optimal et efficient du personnel enseignant et administratif, la pérennisation de la formation initiale, l’évaluation, la formation continue, l’implication des acteurs et partenaires, et la concrétisation des 10 orientations de l’année scolaire écoulée ».

Par ailleurs, la note souligne le nouveau rôle des surveillants généraux formés en avril 2024 et qui sont devenus les conseillers principaux d’éducation (CPE). Ils doivent « assurer la discipline, l’autodiscipline et l’accompagnement de l’élève dans la réussite de son projet scolaire personnel. Cette action, selon les prévisions réduira encore l’échec scolaire, les violences de toutes sortes et la déperdition scolaire », indique-t-on.

Les actions entamées pour une école moderne se poursuivront. « Il s’agit entre autres de la réalité des périmètres pédagogiques, du renforcement de l’articulation entre les niveaux d’enseignement, du suivi et de l’accompagnement de l’école privée (s’assurer des règles d’installation, d’ouverture et de fonctionnement, de la permanence des enseignants et directeurs autorisés à y exercer et leur prise en compte dans les formations) ».

Pour le ministre des enseignements primaire et secondaire, professeur Dodzi Kokoroko, « la mise en œuvre de ces différents axes permettra au système éducatif, de poursuivre sa modernisation et répondre, tant aux attentes des populations qu’aux exigences de développement dans un environnement durable dans lequel la cohésion nationale, les valeurs citoyennes, la culture scientifique et les nouvelles technologies de l’information et de la communication sont primordiales ».