Le ministre de la Justice, Mipamb Nahm-Tchougli, a récemment tiré la sonnette d’alarme sur l’état critique des prisons togolaises, marquées par une surpopulation et des infrastructures obsolètes.

Lors d’une visite à la prison civile de Dapaong, il a souligné que les conditions de détention ne respectent pas les normes internationales des droits de l’homme, entraînant des conséquences graves pour la santé des détenus.

Mipamb Nahm-Tchougli a appelé à une refonte totale du système pénitentiaire, pointant l’absence d’un cadre législatif clair pour encadrer la gestion des établissements pénitentiaires. Il a également noté la nécessité de clôturer certaines maisons d’arrêt pour améliorer la sécurité.

Face à cette situation alarmante, des associations de la société civile proposent des solutions, notamment l’instauration de peines alternatives. Ces mesures visent à réduire la population carcérale tout en favorisant l’intégration sociale des délinquants, permettant ainsi de répondre aux défis majeurs du système pénitentiaire togolais.