Adétikopé et Djagblé, ainsi que d’autres quartiers périphériques de la ville de Lomé, sont récemment devenus le théâtre d’une recrudescence alarmante des cambriolages. Les habitants, souvent absents de chez eux pendant la journée, se retrouvent confrontés à un sentiment d’insécurité croissant.

Les voleurs, utilisant des outils comme des criques et des pieds de biche, parviennent à soulever les portails, portes et fenêtres, dévalisant ainsi les maisons à une vitesse fulgurante. Ils ciblent principalement les habitations laissées vides, profitant de l’absence des propriétaires pour emporter tout ce qu’ils peuvent, des objets de valeur aux simples chaises en plastique.

Cette situation pousse les résidents à modifier leur mode de vie. Beaucoup se voient contraints de rentrer chez eux plus tôt après leurs sorties, par crainte d’un cambriolage. D’autres prennent des mesures plus radicales, comme l’acquisition de chiens de garde, espérant ainsi dissuader les voleurs.

Les témoignages des habitants évoquent une inquiétude palpable : « On ne se sent plus en sécurité chez soi. Il faut toujours garder un œil sur sa maison, même en étant à l’extérieur », confie l’un d’eux. Les autorités locales sont appelées à réagir face à cette situation, afin de rétablir un climat de confiance et de sécurité dans ces quartiers.