Des coups de feu ont résonné dans la capitale tchadienne, près de la présidence, dans la soirée du 08 janvier 2025. Le bilan du théâtre, selon Abderaman Koulamallah, porte-parole du gouvernement, fait 19 personnes mortes dont 18 assaillants.
Les autorités du pays ont écarté pour le moment la piste terroriste. « Il s’agit de jeunes qui viennent d’un quartier de la ville de Ndjamena et qui sont issus d’une communauté tchadienne. À première vue, ça n’a rien à voir avec Boko Haram. Mais, de toutes les façons, ce ne sont pas les méthodes de Boko Haram, puisque les Boko Haram sont armés, sous réserve que l’enquête, qui est confiée au procureur de la République, détermine quelles sont ces personnes. De mon point de vue, il ne s’agit pas d’un acte terroriste, mais d’un acte isolé et désespéré, des personnes, des jeunes, manipulées par des personnes malintentionnées », a expliqué Abderaman Koulamallah au micro de nos confrères de RFI.
La situation, informe-t-on, « est totalement maîtrisée par l’armée et la justice doit désormais se saisir de l’affaire pour établir les motivations des assaillants, mais également leurs éventuelles complicités ».
Le porte-parole du gouvernement a indiqué qu’il s’agit d’un « épiphénomène » qui sera très vite oublié.
Atha ASSAN