Les députés, réunis en séance plénière ce 27 décembre 2024, ont adopté la loi de finances rectificative, exercice 2024.
Le projet de loi de finances rectificative, exercice 2024, approuvé est projeté en recettes et en dépenses à deux mille deux cent cinquante milliards six-cent millions six cent six mille (2.250.600.606.000) francs CFA contre deux mille cent soixante-dix-neuf milliards cent vingt-cinq millions neuf mille (2.179.125.009.000) francs CFA dans la loi de finances initiale, enregistrant une hausse de 71,4 milliards de francs CFA soit 3,3%.
Le réaménagement de la loi de finances initiale, informe-t-on, est justifié, entre autres, par une augmentation des recettes non fiscales de 16,4%, une augmentation des appuis budgétaires de 31,3%, une augmentation des dépenses d’acquisition de biens et services de 16,2%, une augmentation des dépenses en atténuation de recettes de 48,5%, une diminution des dépenses de projets financés sur ressources de dons de 13%.
La séance a été présidée par Kodjo Sevon-Tépé Adédzé, Président de l’Assemblée nationale en présence du commissaire du gouvernement, Essowè Georges Barcola, Ministre de l’économie et des finances et Pacôme Adjourouvi, ministre des droits de l’Homme, de la formation à la citoyenneté et des relations avec les institutions de la République.
L’adoption de ce projet de loi, selon le président de l’Assemblée nationale, répond aux dispositions de l’article 48 de la loi organique n°2014-013 du 27 juin 2014 relative aux lois de finances et traduit la volonté de l’exécutif d’assainir davantage les finances publiques. « L’adoption de la loi de finances rectificative, exercice 2024 s’inscrit dans le respect des principes et obligations de gestion des finances publiques. A la lumière de l’exposé des motifs, la demande de modification des autorisations parlementaires pour 2024 répond à un besoin d’ajuster les prévisions budgétaires initiales en tenant compte des nouvelles évolutions macroéconomiques aussi bien sur le plan national, régional qu’international », a-t-il commenté.
Le ministre de l’économie et des finances, de son côté, s’est réjoui du vote de cette loi de finances rectificative par les élus du peuple, lequel donne au gouvernement de véritables moyens d’action.
Atha ASSAN