Les autorités togolaises tirent la sonnette d’alarme face à la multiplication des occupations illégales des réserves foncières de l’État.
Un communiqué conjoint des ministres de l’Administration Territoriale, de l’Économie et des Finances, et de l’Urbanisme souligne l’ampleur du phénomène et appelle à une libération immédiate des terrains concernés.

Une opération de recensement réalisée récemment dans le District Autonome du Grand Lomé a révélé que plus de 68 % des domaines de l’État sont occupés sans autorisation. Ces espaces, destinés à accueillir des infrastructures publiques comme des écoles, marchés, hôpitaux ou équipements sportifs, sont essentiels pour le développement du pays.

Le gouvernement rappelle que les réserves administratives, protégées par la loi foncière, sont inaliénables et imprescriptibles. Les occupants illégaux disposent d’un délai d’un an pour quitter ces propriétés. Passé ce délai, l’État prendra des mesures pour récupérer ses biens fonciers.

Les autorités exhortent la population à rester vigilante et à signaler toute occupation suspecte, affirmant leur engagement à préserver ces domaines au profit de projets d’intérêt général.