Chaque 1er décembre est consacré à la sensibilisation de la pandémie du VIH/SIDA dans le monde entier. Une occasion de célébrer les avancées mais surtout d’exposer les défis pour repenser la lutte. La situation au Togo :
Au Togo, des défis restent à relever pour être en conformité avec les objectifs mondiaux. Selon le professeur Vincent PITCHE, coordonnateur national du Conseil national de lutte contre le Sida et les infections sexuellement transmissibles (CNLS/IST), en 2023, le pays avait une prévalence de 1,6%. On dénombrait à peu près 105 000 personnes vivant avec le VIH au Togo. « Actuellement, 90 000 personnes sont sous traitements antirétroviraux, ce qui fait qu’on a un taux de couverture de 86% », a-t-il indiqué.
Alors que dans le cadre des objectifs internationaux, il faut atteindre 95% des objectifs. « Il nous reste un gap de 10 points à atteindre pour que d’ici 2027 à peu près le Togo passe de 86% à 95%. On a d’énormes défis en termes de programme de Transmission mère-enfant parce que maintenant ; il faut aller vers la triple élimination de VIH, de la Syphilis, et de l’hépatite chez l’enfant ; on a des problèmes de Violences basées sur le genre donc beaucoup de chemin à parcourir », a affirmé le professeur.
Les jeunes et adolescents sont invités à rester mobilisés car la maladie continue de faire des victimes.
La journée mondiale de lutte contre le VIH/SIDA a été instituée en 1988. L’édition de cette année, 2024, est placée sous le thème : « Suivons le chemin des droits ».