La ministre du Commerce et de la Consommation locale, Mme Kayi Mivédor-Sambiani a échangé le jeudi 12 décembre avec les gros importateurs de trois denrées de première nécessité (riz, huile et sucre) pour s’assurer de leur disponibilité et de la stabilité de leur prix sur le marché.
« J’ai souhaité cette rencontre parce que quand je discutais avec les équipes, il s’est avéré qu’il faut un cadre périodique d’échanges avec les gros importateurs. J’ai tenu à discuter avec eux aujourd’hui, parce que nous sommes en train d’arriver à la fin de l’année. Par rapport aux différentes activités que mène le ministère pour s’assurer de la disponibilité des stocks en période de fin d’année et celle de Ramadan prévue en fin février, il est important d’échanger avec ces opérateurs économiques », a expliqué Mme Mivédor Sambiani.
Cette séance a permis à la ministre de s’assurer de la disponibilité de ces denrées sur le marché, de la stabilité des prix et de mettre également en place, un cadre d’échanges permanent avec ces opérateurs. La finalité est de maintenir le pouvoir d’achat des populations.
La ministre a rappelé que l’une des missions que le ministère a, c’est de s’assurer de la disponibilité des produits de grande consommation, de la stabilité des prix et de pouvoir alerter quand il y a des situations préoccupantes. « La situation tend à revenir à la normale, mais on voit des poches de résistance malgré toutes les assurances que les gros producteurs nous ont données par rapport à la disponibilité de l’huile sur le marché », a déploré Mme Mivédor-Sambiani. Elle a exhorté ses interlocuteurs à donner la priorité au marché national pour le consommateur togolais. La ministre a émis le vœu que, du producteur à l’importateur, jusqu’au détaillant, que des mesures soient prises pour que les marchandises soient toujours disponibles à des prix raisonnables.
« Le prix du riz a baissé car l’Inde a revu les prix à la baisse. Le sac de 50 kg qui se vendait à 25.000 – 26.000 FCFA, coûte aujourd’hui 20.500 FCFA, ce n’est pas de spéculation. Mais la spéculation sur le prix de l’huile s’explique par le fait que la demande des pays étrangers que sont le Bénin, le Ghana, le Burkina et le Mali était très grande. Ces pays étrangers font des achats directement sur le marché local, ce qui a entraîné cette spéculation, aujourd’hui on a pris des mesures pour s’approvisionner plus pour maintenir un prix raisonnable », a dit M. Saad Bassam de la Société de productions alimentaires (SOPAL).
Le responsable commercial et marketing de WAFO Industry, une société d’importation de l’huile Komi Abgi a reconnu que le prix de l’huile a flambé il y a quelques semaines (bidon de 25 litres a coûté 30.000 FCFA, il se vend actuellement à 25.000 FCA). « Nous avons mis en place des solutions, notamment la sensibilisation de nos grossistes, les prix ont beaucoup baissé et continuent de baisser. A la 19è foire internationale de Lomé, nous avons réduit le prix de l’huile pour que les Togolais puissent s’approvisionner pour les fêtes », a-t-il renchéri.
Suite aux échanges, les opérateurs s’engagent à œuvrer pour la disponibilité des denrées et la stabilité des prix