À la veille des fêtes de fin d’année, les marchés et supermarchés de Lomé et de ses environs sont inondés de produits périmés. Sous l’effet de l’ambiance festive et d’une situation économique précaire, les consommateurs togolais ne vérifient souvent pas les dates de péremption avant l’achat.

Pour prévenir que ces “produits de la mort” ne se retrouvent dans les assiettes des Togolais, déjà durement touchés par la pauvreté, les associations de défense des droits des consommateurs montent au créneau. Dans une lettre datée du 14 décembre 2024, adressée aux préfets et maires du Togo, le président du Mouvement Martin Luther King (MMLK), Pasteur Edoh Komi, également Premier Adjoint au Maire de la commune Golfe 2, a annoncé une nouvelle campagne nationale de contrôle de la qualité des produits alimentaires.

« Nous avons l’honneur de vous informer de la prochaine opération de contrôle des produits périssables et de détection des produits frelatés dans les marchés et boutiques de votre préfecture », indique la correspondance du MMLK.

Cette initiative, qui se veut exhaustive, inclut également les supermarchés où les plus aisés s’approvisionnent, croyant y trouver des articles de qualité. Pourtant, des vérifications ont révélé des produits dépassés de plusieurs mois, voire avec des dates d’expiration falsifiées. On y trouve ainsi des bonbons, biscuits et chocolats qui sont à peine à quelques jours de leur péremption, voire déjà périmés, exposés au vu et au su de tous.

Les associations, déterminées à purger le marché de ces dangers alimentaires, prévoient des actions similaires.

Le gouvernement togolais, en partenariat avec associations, doit renforcer ses contrôles pour protéger la population de la consommation de ces produits périmés, surtout en cette période festive où la vigilance peut être moindre.