En cas d’accident vasculaire cérébral (AVC), le risque de décès est élevé.  L’AVC peut par ailleurs, causer des pertes de la vision ou de la parole, une paralysie et une confusion, d’après l’OMS. Voici quelques conseils utiles de Mathieu Togbossi hygiéniste qualiticien, responsable du cabinet Nouvelle formule sanitaire, pour éviter le pire.

L’hygiéniste déconseille, en cas d’AVC, de « donner des médicaments à la personne sur le champ ». « Si vous faites l’erreur de faire un traitement d’AVC hémorragique à quelqu’un qui a fait un AVC ischémique, vous mettez la vie de la personne en danger. », a-t-il averti au micro de nos confrères de radio Victoire FM.

Toutefois, quelques gestes rapides sont conseillés pour mettre la victime à l’abri de danger dans les premières minutes. « Il faut rapidement enlever tout ce qui peut serrer la personne, la mettre dans un lieu calme. Si la personne est encore en capacité de mouvoir certains membres, il faut mettre du citron ou de l’orange dans sa main et elle va commencer par fermer les doigts sur ce qui est dans la main. Ce sont des réflexes ou des gestes qu’il faut faire rapidement pour que la personne puisse faire passer du sang par les vaisseaux connexes pour aller alimenter la partie qui est en danger », conseille-t-on. Aussi, reconnecter le système nerveux de la victime, car, « il y a aussi les nerfs qui entrent en jeu ».

Après les premiers gestes, il est conseillé de conduire rapidement la victime à l’hôpital pour que le soignant puisse faire le dispatching, faire un scanner et diagnostiquer ce qui est à la base de cette AVC.

AVC selon l’OMS

On parle d’accident car celui-ci survient de manière brutale. Après un premier accident vasculaire cérébral, il existe un risque de récidive accru. En cas d’accident ischémique transitoire, les symptômes disparaissent en vingt-quatre heures et l’issue est la plus favorable. L’AVC causé par la sténose carotidienne (rétrécissement de l’artère du cou qui irrigue le cerveau) est plus grave. L’obstruction d’une artère est encore plus dangereuse, mais le plus redoutable reste la rupture d’un vaisseau cérébral.

Chaque année, d’après l’OMS, 15 millions de personnes font un accident vasculaire cérébral : 5 millions d’entre elles meurent et 5 millions souffrent d’une incapacité permanente. L’AVC est rare chez les moins de 40 ans et, s’il survient, c’est principalement à cause de l’hypertension artérielle. Il frappe cependant près de 8 % des enfants atteints de drépanocytose